Il est d’usage d’arrimer les jeunes arbres à un solide piquet lors de leur plantation, afin qu’ils ne valsent pas au premier coup de vent. Les jeunes arbres que l’on vient de planter, avec motte ou en racines nues, n’ont en effet pas encore d’ancrage au sol. Ce système de tuteurage a pourtant un effet néfaste pour le futur arbre: il l’empêche de ressentir les flexions dues au vent et de s’y adapter. En réponse au vent, un arbre renforce son système racinaire et épaissit son tronc. Un jeune arbre tuteuré est donc fragilisé. Au lieu de béquilles, il vaut mieux privilégier un système de stabilisation de la motte, avec des sangles ou des câbles. 

Ecoutez ce qu’en dit Bruno Moulia, spécialiste en biomécanique des plantes, au micro de France Inter (min 30:44)

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