Cela fait maintenant 4 ans que la nouvelle législation interdisant la pulvérisation sur les surfaces perméables reliées au réseau d'égouttage est entrée en vigueur. Les citoyens doivent faire face à ce changement en adaptant leur manière d'entretenir leur trottoir tout en respectant le règlement de leur commune.
Vous n’êtes pas sans savoir que, depuis le 1er septembre 2014, les terrains revêtus non cultivables (pavés, klinkers, tarmac, béton, dolomie, graviers …) reliés à un réseau de collecte des eaux pluviales (avaloirs, taque d’égout, rigoles, filets d’eau …) ne peuvent plus être pulvérisés. Il en est de même pour tous les revêtements bordant des eaux de surface (ruisseau, rivière, étang …).
Cette législation concerne notamment les trottoirs des particuliers. Pour alléger leur charge d’entretien, certains ont décidé de mettre en place des techniques alternatives telles que l’enherbement des graviers ou des pavés, l’installation de paillage, de plantes vivaces ou encore d’arbustes. Ces actions permettent aux citoyens de se faciliter la tâche. Parallèlement à ces solutions alternatives, d’autres riverains ont décidé d’être plus tolérants par rapport à la végétation spontanée en laissant plus de place aux herbes folles.
Or, nous avons constaté que le règlement communal de certaines communes ne cadrait pas forcément avec la nouvelle législation et les différentes techniques alternatives. En effet, il est encore obligatoire à certains endroits d’enlever ou de faire enlever les végétaux qui apparaissent sur les trottoirs.
Il faut bien entendu prendre en compte le fait que le trottoir doit continuer à être entretenu pour des raisons de sécurité et/ou de « propreté », mais pourquoi ne pas tolérer un peu de végétation spontanée sur les trottoirs en définissant un seuil de tolérance en adéquation avec vos attentes ?
Pour plus d’infos sur les manières d’entretenir votre trottoir sans pesticides, découvrez notre dépliant
Pour lutter naturellement contre les mauvaises herbes, consultez notre rubrique "désherber autrement"